Howard Sparks

Je suis le fils d'un entrepreneur anglais, Jonathan Sparks, co-associé et co-créateur de la firme Sparks & Royce Avionics, avec Henry Royce, qui produit dans la région d'Oxford depuis 1907 des pièces et systèmes mécaniques pour l'automobile et l'aviation.

Doté d'un esprit acéré et d'une curiosité insatiable, c'est tout naturellement que je me suis plongé dans cet univers de sciences et techniques. Toutefois, la voie académique ne m'a pas satisfait. Je préférais de loin expérimenter selon ma propre imagination, et j'ai rapidement demandé à mon père de m'embaucher dans sa société, sans le moindre diplôme en poche.

J'ai alors rapidement découvert que j'étais capable de petits miracles de technologie, si bien que de technicien, je me suis mis à concevoir de nouveaux systèmes, qui ont permis à Sparks & Royce Avionics de se développer grandement.

C'est en 1911 que je me suis découvert une autre passion, l'archéologie, quand je me mis à rêver de découvertes tel le Machu-Picchu ou les ruines de Tell el-Amarna.

Puis la guerre arriva, qui mit en suspend tout le reste, et intensifia la production de Sparks & Royce Avionics, la propulsant au tout premier plan.

En 1920, mon père prit sa retraite, et d'un commun accord avec Henry Royce, me laissèrent la charge de l'entreprise après m'avoir formé à la gestion et aux finances. Je partageais alors mon temps entre la gestion de Sparks & Royce Avionics, mes inventions, et, enfin, les expéditions, notamment en Afrique, que mon nouveau statut me permettait de financer.

En 1921, je fut victime d'un accident alors je travaillais sur un nouveau mécanisme utilisant du radium fortement refroidi. Je me réveillais quelques heures plus tard, sans le moindre souvenir de ce qui s'était passé, les sourcils roussis et le cerveau en ébullition, l'esprit plus clair que jamais. C'est alors que j'ai ouvert un département peu connu du public, traitant de systèmes mêlant mécanique, électricité et radium, fort lucratif.

En juillet 1921, j'ai réussi à convaincre Lord Carnavon, qui finançait depuis quelques années des fouilles dans la vallée des rois, sans succès, de poursuivre encore 1 an ses recherches. Je lui fournissais le financement et me proposait pour les fouilles, moi qui en rêvait depuis près de 10 ans. Il acceptât.

Pendant près de 9 mois, on ne trouva rien, et le découragement commençait à se faire sentir. Puis, au matin du 4 novembre 1922, une marche, puis un escalier se dévoilent enfin devant nous, menant à une porte portant les sceaux de Toutânkhamon.
Enfin, le tombeau est trouvé, ses nombreux trésors dévoilés, et ma notoriété est considérable.

Mais ce que le public ne sait pas, c'est qu'un autre objet a été trouvé dans la tombe. Un objet qui m'a irrésistiblement attiré, au point que je l'ai récupéré, puis porté sans jamais en dire mot à quiconque : le médaillon de Râ.

J'ai rapidement découvert qu'il m'octroyait les pouvoirs de l'esprit. Mais il y a probablement une contrepartie. Cette vive lumière bleue sortant de mes yeux lorsque je fais appel au médaillon me glace le sang ...

Au fur et à mesure des années, j'ai découvert que la puissance que je pouvais tirer du médaillon augmentait. J'ai également découvert que les morts étranges parmi les découvreurs du tombeau étaient légion. Serait-ce une malédiction ? Peut-être le médaillon lui-même est t'il maudit. De toute façon, je ne saurais m'en séparer.

En 1930, je fais une découverte extraordinaire : par un savant mélange de mécanique de précision, de champs gravitosphériques partiels et de radium recombiné par hyperphase, j'arrive à créer un volume réduit où le temps est fortement accéléré, sans conséquences néfastes pour l'homme !
Deux ans plus tard, j'ai enfin pu mettre au point une montre-bracelet intégrant ce système, que j'ai baptisé le Timetraveler Chronosparks.

En 1934, je suis un homme d'affaire accompli, bien qu'excentrique, doublé d'un inventeur hors norme et d'un archéologue passionné.

Mais peut-être que tout cela est sur le point de changer ?